Les responsables religieux expriment leur émotion après l’assassinat de Samuel Paty

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Vendredi 16 octobre, Samuel Paty professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine a été sauvagement décapité à la sortie du collège. Depuis, différents responsables religieux ont exprimé sur les réseaux sociaux ou par le biais de communiqués de presse, leur profonde émotion face à cet acte d’une grande barbarie.

Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie de Conflans-Sainte-Honorine, a été assassiné vendredi dernier.

Le meurtre est survenu quelques jours après que l’enseignant ait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet. Cet acte de violence, extrêmement choquant, qui vient porter atteinte à la liberté d’expression, a suscité la réaction de nombreux responsables religieux.

À commencer par le Conseil français du culte musulman qui s’est exprimé quelques heures après l’attentat sur Twitter. Ils ont déclaré être « profondément choqués » par cet acte et ont déclaré que « pensées et prières vont vers sa famille et ses proches » avant d’appeler à une mobilisation « contre l’obscurantisme, la haine et la violence ».

L’Eglise catholique a également manifesté son « immense tristesse » par le biais de la Conférence des évêques de France en ajoutant que « la fraternité est une urgence ».

Cet appel à la fraternité a été largement repris par d’autres dirigeants catholiques à travers la France.

C’est le cas notamment du diocèse de Versailles qui, tout comme la commune où s’est déroulée le meurtre, se trouve dans les Yvelines. Dans un communiqué de presse signé par Mgr Eric Aumonier, évêque de Versailles et l’évêque auxiliaire, Bruno Valentin, le diocèse insiste sur « l’urgence de se rassembler pour éduquer à la fraternité ». Le communiqué évoque l’encyclique du pape François Fratelli Tuttiqui invite justement à la fraternité.

Les protestants ne sont pas en reste et se sont également exprimés à ce sujet.

Le président du Conseil national des évangéliques de France (CNEF), Christian Blanc, a notamment évoqué l’attachement du CNEF « à la liberté d’expression » et a affirmé qu’il ne pouvait que « condamner tout recours à la violence pour tenter de l’étouffer ».

De son côté, la Fédération protestante de France a publié un communiqué de presse sur son site suite à l’attentat. Dans ce communiqué la FPF a souhaité « exprimer son indignation et son horreur ». Elle a également affirmé l’importance de « la défense de la liberté d’expression » en ajoutant qu’il s’agissait « du coeur battant de la République ».

C.P


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